Profs: Ségolène en off

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L'enfant

Tu es si petit mais tellement grand en même temps
Tu illumines tout le temps sans le savoir vraiment

Tu ne demandes qu'un sourire , qu'une caresse
Une chaleur humaine et tu te fou du reste

Tu es pur et innocent
C'est ça le plus important

Les préjugés et les injustices , tu ne les connais pas
Nous par contre nous y sommes trempés jusqu'aux bras

Tu vis à la seconde près et ça te suffit
Tu es un exemple qu'on a pas assez suivi

L'éclat dans ton regard nous émerveille
En vieillissant c'est plus du tout pareil

Tu es un être de vérité et de lumière
Pourquoi perdre cette magie et s'en satisfaire


Tu es si précieux et si merveilleux
Qu'on devrait y tenir comme à la prunelle de nos yeux

Reste enfant et regarde le monde avec ton oeil
Tu verras beaucoup plus de choses que nous avec notre orgueil

Une bouteille à la mer

Je chante l’espoir de mes nuits
Au travers de mes écrits
Je t’offre des mots d’une douceur
Qui te rend légère et sans peur

Prends ces quelques rimes
Et sors de cet abîme
Je jette cette prose dans la mer
Trouves la qu’elle t’apporte la lumière

Loin de ces cauchemars qui t’impressionnent
Je suis cet ange pour qui tu frissonnes
Attrapes ma main que je t’emmène au ciel
Lui qui est si loin et qui te rend si belle

Je me suis échoué sur une plage
Laissé porter par les vagues capricieuses
La tête sur le sable je veux te rendre heureuse
Alors bois mon amour qui s’éveille en ces pages

 

Je sais son regard d'or sous mon regard si blanc
Je sais son coeur brûlant, son air si accablant
Je sais les mots d'Amour, la lumière qui s'éteint
Et j'connais la douleur, quand gris est le matin
Je sais les tours joués, quand vint les coups de ruse,
Et celles bien tournées, les véritables excuses
Je sais les heures si longues, à t'attendre dans le noir
Fixée à la pendule, des verres de désespoir. . .

Je sais les gouttelettes qu'on a laissé coulé
Quand la tempête se lève, et que tu te laisses aller
La jalousie t'emporte jusqu'à la frénésie
Dans ton regard perlé, qui me mène à l'amnésie
Je sais la déchirure à la tombée d'la nuit
Où les jeux interdits, où succombe l'envie
Je sais les longues nuits, quand règne la passion
Voyageant dans l'espace, un plein de sensations...

Je sais la dure attente, quand la distance persiste
Et je sais toute la peine, sur le quai qui m'attriste
J'connais les retrouvailles, un monde aphrodisiaque
Mais je sais aussi que tout devient démoniaque
Je sais les cœurs blessés qui sont comme cette épave
Je sais les coups de tonnerre, enfermée dans une cave
Je connais les éclairs qui annoncent la rupture
Egarée à nouveau, un trop plein de blessures...

Le soleil se léve doucement
Mais les ténébres envahissent mon âme
Le vent se tait sciemment
Et je suis enlevée par les Mânes.

Mais un jour tu es arrivé
Un jour où je n'espérais plus
Devant cet ennemis tu t'es interposé
Et l'ange de la mort s'en va déchu

Tu m'apparraissais tel un dieu
Pourtant tu n'était qu'un mortel
J'ai vu mon reflet dans tes beaux yeux
Et j'y ai perçu notre amour immortel